Nicolas Ambreville

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Nicolas Ambreville
Alfred Jacque et M. Ambreville (à droite) en 1910.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Nicolas Van BrackelVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Ambreville, Nicolas AmbrevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Nicolas Van Brackel[1],[2] dit Nicolas Ambreville ou Ambreville, né à Bruxelles le [3] et mort à Bruxelles le [4], est un acteur et chanteur belge[5]. Il joue comme acteur notamment avec le père de Fernand Crommelynck et avec Mistinguett.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1863, Nicolas Van Brackel exerce le métier de typographe jusqu'à l'âge de 16 ans. Il débute vers 1885 et joue avec Crommelynk le père de Fernand le dramaturge[6].

Il a suivi les cours au Conservatoire, dans la classe de Quélus, avec Malpertuis[7].

Ambreville fut le premier à interpréter le rôle de M. Meulemeester dans la célèbre pièce Le Mariage de mademoiselle Beulemans de Frantz Fonson et Fernand Wicheler. À la suite du décès d'Alfred Jacque en 1917, Ambreville reprit le rôle de Ferdinand Beulemans[8].

Retiré de la scène il s'installe libraire[6].

Il meurt subitement à Bruxelles le 29 octobre 1921 d'une pneumonie à l'âge de 58 ans. Les obsèques de Nicolas Ambreville eurent lieu le 1er novembre 1921 en l'église Saint-Nicolas de Bruxelles suivi de l'inhumation au cimetière de Saint-Josse-ten-Noode[9].

Il est le père des comédiens Pierre Van Brackel dit Pitje Ambreville[10], Maurice Van Brackel dit Mauville[11] et Lucien Van Brackel dit Lucville[12].

Carrière au théâtre[modifier | modifier le code]

Carrière au cinéma[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Raoul Ruttiens, 1923 : Savoir et beauté - Volume 3 - Page 98
  2. Marc Danval, 2019 : Dictionnaire des oubliés de la chanson française (1900-1950) - Page 14
  3. Acte de naissance à Bruxelles, n° 5378, vue 386/466.
  4. Les informations de La Rampe. Étranger. Bruxelles. La Rampe, 12 novembre 1921, p. 16, à lire en ligne sur Gallica.
  5. Fanny Urbanowiez, Bruxelles sur scène: Luc Malpertuis et l’histoire de la revue théâtrale en Belgique (1880-1930), Editions de l'Université de Bruxelles, (ISBN 978-2-8004-1765-3, lire en ligne)
  6. a et b Union des artistes du Spectacle, 2012 [1]
  7. Laura Nicolas, « Chapitre 2. Les dynamiques du groupe-classe : approches socio-éducatives », dans Dynamiques langagières et logiques professorales en classe de langue, Presses universitaires du Septentrion, (lire en ligne), p. 31–42
  8. « Nicolas D'Ambreville », sur Discogs (consulté le )
  9. Nécrologie. Comoedia, 2 novembre 1921, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  10. Parfois appelé Ambreville fils pour le distinguer de son père. On ne lui connaît qu'un seul rôle au cinéma dans Le Moulin maudit d'Alfred Machin en 1909 où il interprète Pieter, le meunier.
  11. Connu aussi sous le nom de Maurice Ambreville, Mauville est apparu à l'écran dans Rigadin nègre malgré lui de Georges Monca en 1910 et dans J'ai gagné un million de Og Calster en 1936.
  12. Sous le nom de Lucien Ambreville, il apparaît au générique du film Manouche de Fred Surville sorti en 1942.
  13. Courrier de l'étranger. Bruxelles. Officiel-Artiste, 19 novembre 1885, p. 6, à lire en ligne sur Gallica.
  14. Étranger. Bruxelles. Alcazar. Le Monde artistique, 47 novembre 1894, p. 614, à lire en ligne sur Gallica.
  15. Compositeur et chef d'orchestre, Edmond Diet (1854-1924) est le fils de l'architecte Arthur-Stanislas Diet.
  16. Au théâtre Réjane. "Les Moulins qui chantent". Comoedia, 7 avril 1912, p. 1, à lire en ligne sur Gallica.
  17. Étranger. La journée à Bruxelles. Comoedia, 9 octobre 1912, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
  18. André (?) Marchal est également connu pour avoir tourné par la suite dans Messieurs les ronds de cuir d'André Liabel en 1914 et dans La Fille du Boche d'Henri Pouctal en 1915, puis pour avoir interprété le rôle de Snob dans L'Héritier des mêmes frères Ketterer en 1921 et celui du cantonnier dans Kermesse sanglante de Francis Martin en 1926.
  19. Théâtres et concerts. Le Pathé-Palace. Le Matin, 9 mars 1913, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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